Comment faire perdurer les mensonges médicaux ?
Publié par The Troll le 13 02 2018

Tout simplement en censurant les commentaires divergents.

C'est la nouvelle forme de science, j'ai raison de penser ce que je pense et ce que tu dis, je le supprime, même si (et surtout si) cette vérité contredit mes mensonges ou omissions.

Dernier exemple en date, sur le blog d'un médecin, à propos de l'obligation vaccinal (il est contre) ici : https://docteurdu16.blogspot.fr/2017/10/lettre-ouverte-aux-deputes-contre-le.html

et donc dans les commentaires de ce billets ici : https://www.blogger.com/comment.g?(......)

Un médecin, CMT, commentait en réponse que le vaccin ror avait été retiré du marché au japon, pas à cause de cas de cas d'autisme, mais d'encéphalites (ce qui est vraie) car la souche était trop virulente. Putain les labos jouent avec la santé des patients.... Elle avait oublié de préciser qu'un autre vaccin avait été essayé et AUSSI RETIRÉ.. Lorsque je fais cette précision, qui, je pense apporte un peu au débat... paff commentaire supprimé... étonnant non ? Le pire c'est que ce n'est pas la première fois, alors pour être certain que ce n'est pas un cas de dégénérescence de mon cerveau, j'avais pris un photo de la chose...

Parfois, certaines vérités ne peuvent être dites.

C'est dommage que sur un blog d'informations médicales, on occulte des informations, on ment par omission, on induit en erreur.

L'information peut être corroborée ici : http://initiativecitoyenne.be/2016/07/le-gouvernement-japonais-continue-d-interdire-le-vaccin-ror.html qui est une traduction d'un article (l'original fournit les références) dont le lien est fournis en fin.

Je plains ces vaccinalistes, il va être de plus en plus difficile d'endiguer la diffusion des informations à l'ère du numérique où le passage par les médias autorisées n'est plus la seule solution (permettant de censurer les divergents). Bien entendu, il y a le sursaut 'fake news' qui permet de continuer le mensonge en traitant les autres de menteurs, mais cela ne convainc que ceux qui veulent être convaincus. La vérité finit toujours par émerger.

politique ? - Mes combats - 1 commentaire(s)
Une sale étude ? ou une étude sale ?
Publié par The Troll le 13 02 2018

Je viens de lire le dernier billet de Marc Girard sur une série de papier levant un doute sur les perturbateurs endocriniens.

C'est là : http://www.rolandsimion.org/spip.php?article389&lang=fr la première partie du papier, la deuxième enfonce une porte que l'on connaissait déjà ouverte : les médicaments anti-cancéreux sont pour la majeure partie peu utiles et souvent néfastes. Mais super chèrs.

Pour la partie sur les perturbateurs endocriniens et trouble du comportement, ce spécialiste technico-reglementaire pourfend un manque sérieux d'une étude pourtant reprise par la presse à foison. En fait, de ce que j'ai compris, les chercheurs on établit un questionnaire, qu'il trouve simpliste sans critère pour déterminer la réponse. Ainsi : est-ce que votre enfant est attentif aux autres. Sans donner des critères précis permettant de cocher oui/non/plutôt oui/plutôt non. Et sur la partie recherche biologique, un chimiste affirme que c'est compliqué à doser et qu'on ne sait pas trop donc c'est de la merde.

C'est une remarque pas idiote. Il faut alors avant toute chose se poser la question de savoir qu'elle est le but de l'étude : est-ce que l'on veut quantifier précisément des comportements ou est-ce que l'on veut voir si on trouve une tendance. Certes l'objectif scientifique est de trouver une 'vérité' reproductible, mais peut être que la vérité reproductible n'était pas un critères de recherche dans ce cas, mais que l'on cherche juste un point de départ : la science c'est une observation, une conjecture (théorie) et des expériences. Peut être que cette étude est juste la recherche d'une observation. Que la presse ait embrayé sur le truc sans réfléchir, on pouvait s'y attendre, puisque c'est la presse. Et elle s'y est embrayée avec force et vitesse d'autant plus que ce n'est pas une étude qui prouve quoi que ce soit et qu'il n'y a pas un péril immédiat et directement identifié.

Parce qu'en général, lorsque la santé publique est menacée, la presse est subitement muette jusqu'à ce que ce ne soit plus possible de faire comme si. La dépakine en est un parfait exemple. Cela fait 30 ans que le labo sait, 20 ans que les autorités sanitaires, 10 ans que les patients le savent et c'est juste aujourd'hui que la presse en fait ses choux gras.

Tout cela pour dire que la presse n'est plus utile pour quoi que ce soit et que cette étude ne prouve pas grand chose, peut être (????) lève-t-elle une interrogation sur le bisphénol , doit-on rechercher un lien ? Pour juger de cette étude merdique, il demande à une "collègue" chimiste qui n'est pas inquiète que cette substance soit dans les produits médiaux, donc son regard ne me semble pas tout à fait neutre.

On touche à ce que l'on demande à la science, aux notions de principe de précaution (il y aurait d'ailleurs un billet intéressant et long à faire à ce propos - donc que personne ne lirait). Est-ce que l'on doit dans le doute s'abstenir ? "dans ce cas on serait encore dans les cavernes avec des bougies" pourfendent les adeptes de toujours plus en avant - "on aurait évité les soucis du distilbène" (perturbateur endocrinien) répondent ceux qui sont plus frileux à ces avancées.

Peut être que la vérité est entre les deux : des études sur un peu tout ce qui est nouveaux, de l'étude peu scientifique sur le comportement aux études chimiques très poussées. A ce propos comment donner des critères précis de discrimination de comportements alors que naturellement les individus sont comportementalement naturellement différents. Ainsi prenons un enfant qui est naturellement capable de dormir 12 heures toutes les nuits et avec une sieste de 2 heures en après midi. Est-ce que ce même enfant exposé à tel produit et qui ne dort plus que 10 heures tout confondu aurait des problèmes de sommeil ? si son voisin non exposé au produit dort lui aussi que 10 heures ? Est-ce que ce changement de comportement est un signe ? ben non parce que c'est individuel ? est-ce qu'une question aussi vague que est-ce que cela à réduit le sommeil de votre enfant posé à de nombreuses personnes permet de réfléchir à la question ? non parce que c'est trop vague. C'est pour cela que les scandales sanitaires arrivent, parce que les critères sont impossibles à cerner et qu'on ne s’aperçoit des soucis que lorsque les gens crèvent. Et comme les gens n'aiment pas voir leur proche crever, dans le doute, ils s'abstiennent. Parce qu'en l'état la science n'est pas capable de les protéger.

Flippant non ? la science n'est pas capable de nous protéger. Parce que la rigueur nécessaire à obtenir une vérité reproductible pure n'est pas techniquement et financièrement assez accessible. Et ceux qui doutent sont des obscurantistes !!!

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Faut-il avoir confiance dans la science des médecins ?
Publié par The Troll le 14 10 2017

Je ne voulais pas trop faire un billet la dessus, parce que c'est long à faire et que tout le monde s'en cogne. Parce que pour prendre du recul, il faut du temps, de la volonté et la capacité à évoluer. Ainsi discuter de contraception avec un catholique intégriste ou d’œuf bacon avec un musulman intégriste relève du parcours du combattant, parce que nous touchons un dogme. quelque chose qui est tellement intégré que cela semble aussi naturel que de respirer.

Pour la contraception par exemple, l'argument du respect du cycle de la femme n'est pas un axiome : on peut tout à fait respecter sa femme et son cycle avec contraception, ce sont 2 choses différentes. Mais dans le dogme.... c'est absence de contraception (si cela évite de prendre la pilule c'est tout bénéfice, mais la vérité ne se situe pas dans le respect de la femme, mais dans la dangerosité des pilules.)

De la même manière la médecine est également une sorte de religion. Disons plutôt que le rapport à la médecine est de cette essence religieuse. Avant le chaman était tout autant un 'prêtre' que guérisseur et le médecin était avec le notaire et l'instituteur et le curé un notable du village que l'on ne contredisait pas. Il l'est resté dans la tête de bien des gens et encore plus dans celle de nombreux médecins. Qui n'a jamais vu (ou lu) dans une salle d'attente un panneau du style "je ne vais pas sur google, j'ai fait 15 ans (ou plus) d'études de médecine". Cela vient du fait que de plus en plus de gens questionnent, s'interrogent et interrogent.Et cela énerve les médecins. Cela les énerve que l'on remette en cause leur compétences/jugements, comme si ils étaient au dessus des autres, sorte de demi-dieux nous faisant grâce de leur savoir, si on sait rester à notre place. Combien de ces médecins ont tué leurs patients à coup de médiator ? ont handicapé les enfants de leur patientes à coup de dépakine ? nous ne le saurons jamais car c'est le secret médical (et tant pis pour les morts). Bien arrangeant tout de même ce secret médical. Feriez vous confiance à un médecin qui a tué des dizaines de patients à cause de traitements inappropriés ? Non,mais vous ne le saurez pas grâce au secret médical, sauf si vous habitez dans un tout petit village et que le nombre de personnes qui meurent vous semble bien plus élevé que normal. (la iatrogénie - personne malade à cause du traitement ou de l'acte médical, c'est au moins 20 000 morts par an. - la rougeole avec ces 10 morts en 10 ans, peut aller se rhabiller.)

Mais pour être d'accord avec la vision d'une médecine qui sait et que l'on doit écouter sans s'interroger, il faudrait que ce soit une science 'dure'. Par exemple, je sais que si je donne ce médicament à cette personne, je suis à 100% sûr que cela va le soigner (car je suis à 100% sur de ce que cette personne souffre) et je suis à 100% sûr que ce médicament ne lui causera aucun problème plus grave que le mal que je suis en train de tenter de traiter. Impossible. Tout simplement impossible car les médecins sont des humains, comme vous et moi et qu'ils peuvent se tromper, passez à coté de quelque chose, ne pas penser à autre chose, ne pas voir un symptôme que vous n'avez pas décrit car il vous semble qu'il n'a rien à voir. Par exemple un médecin urgentiste a été suspendu pendant quelques temps, parce qu'un bébé est mort suite à une invagination intestinale alors que le dit médecin n'avait pas trouvé les causes de la fièvre (il n'a pas été mis au courant des convulsions, car la maman ne savait pas ce que c'était et ne pouvais pas le repérer) et d'avoir conseillé bain et doliprane. On lui reproche de ne pas avoir suffisamment interrogé la maman et ne pas avoir découvert que le bébé était un prématuré et donc préma+fièvre= urgence ??? . Par contre le fait qu'il venait de faire le vaccin rotarecq qui a comme effet secondaire l'invagination intestinale n'avait pas besoin d'être questionné. Parce que le vaccin est sûr n'est-ce pas ? sauf pour ce bébé (et d'autres) qui en est mort.

Maintenant, demain pourrais-je avoir confiance dans un médecin qui va me demander si mon bébé est prématuré (en fait non) mais oubliera de poser si il à eu un vaccin récemment pour le mettre sur la piste de cette invagination ? Et pour que ce médecin puisse poser la question, il FAUT que dans ses cours, dans son cursus, on lui dise de le faire. Et pour cela, il FAUT que l'on s'interroge sérieusement sur les effets, avec des vrais études. Parce que c'est cela la science. la vraie, le reste c'est de la foi et comme on peut décider de croire ou pas, dans une religion, on peut décider de la même manière de faire confiance (ou pas) à un médecin et ses traitements. Car le médecin applique ce qu'on lui apprend, et ce qui lui est appris n'est pas toujours de la science, mais un peu de propagande. Parce que pour prendre exemple de la dépakine, dès le début sanofi savait, et avec l'igas (qui devient afssapd puis ansm sans que rien ne change) tout le monde a tempéré tranquilou pendant que les milliards tombaient et les enfants étaient handicapés. tranquilou. Avec le gouvernement qui soutient sanofi et qui va payer sur nos impôts les plus de 6 milliards que cela va coûter.

Faut faire confiance on vous dit. Dès que l'on s'interroge, on est des obscurantistes complotistes qui propagent de la fake-news. Mais en attendant des gens meurent, des enfants deviennent handicapés, les riches s'enrichissent et les politiques nous mentent. tout va bien.

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Le médecin paternaliste.... et censeur
Publié par The Troll le 10 10 2017

Je vous pose ici le commentaire que j'avais mis sous le billet d'un médecin se plaignant d'une consultation-confrontation avec un papa à propos de vaccins, ce 'médecin' chouinait d'être tombé sur un abrutis qui sortait que des conneries. J'ai tenté d'apporter ma pierre à l'édifice, mon commentaire est resté en ligne, moins de 5 minutes.

Il se demandait dans le billet que faire, j'aurais tendance à lui dire d'écouter le patient et ne pas le prendre pour un con.De la même manière qu'il fait avec moi, en supprimant le billet, pensant qu'il ne vaut même pas une réponse. Et il se demande !!!

https://sylvainfevre.blogspot.fr/2017/10/la-confrultation.html

======= commentaire censuré =================

A problématique de fond est que les médecins sont pris entre 2 feux :

  • Leur volonté de soigner les gens, parfois même contre leur volonté (c'est pour leur bien) dans une forme de paternalisme impulsé par celui qui sait vs celui qui ne sait pas. Et d'ailleurs c'est bien illustré dans le billet.
  • Leur suivisme des directives des autorités médicales, car n'ayant pas trop de temps à consacrer à la recherche et au suivi des recherches, ils doivent bien se poser sur un ligne et il semble évident que se poser sur la ligne majoritaire est la bonne solution, confortable en plus, généralement.

Pour de nombreux cas en médecine, c'est effectivement la bonne solution, appendicite par exemple, ou bras cassés, un peu de fièvre...

Mais pour la 'prévention' c'est bien plus délicat : quelles risques suis-je près à accepter pour mes patients pour quelles bénéfices ? Par exemple, je suis persuadé que les médecins enragent de voir leurs patients leur demander un irm (au cas où docteur) - alors même que cela pourrait détecter une tumeur au cerveau sans aucun signe clinique tellement elle est débutante. Parce que la pratique médicale (et les vendeurs d'irm) n'est pas encore arrivé à ce stade de prévention.

Pour la prévention, il y a également pour les actes 'médicaux' invasifs (chirurgie, prise de médicament, injections, rayons...) et là les risques ne sont pas nuls, jamais nuls en médecine, ceux qui disent le contraire sont des menteurs. Justement, les patients qui entendent leurs médecins dire qu'il n'y a AUCUN risques, alors même qu'ils connaissent autour d'eux des cas ayant entraîné complications ne font pus confiance au médecin, et parfois aux médecins. Combien de pédiatres ont injecté toutes les valences disponibles en expliquant que c'était obligatoire ? Combien de pédiatres (et de médecins) ont refusé de suivre (et menacé de dénoncer) un patient s'il n'avait pas toutes les valences, même les recommandés ? Plus qu'on ne pense. Mais c'est pour leur bien n'est-ce pas ? Parce que le médecin sait n'est-ce pas ? Ces même médecins qui ne veulent pas déclarer les effets secondaires. Ainsi on affirme qu'il n'y a aucun risques et lorsqu'un truc arrive on explique que c'est juste une coïncidence temporelle. On refuse de prendre en compte les cas suspects dans la famille pour vacciner à tout prix.

Voila le problème, c'est un problème de confiance : le médecin fait confiance aux autorités de contrôles, autorités désavouées et réformées en gros tous les 5 ans. Le patient ne leur fait pas confiance et donc pas transitivité ne fait pas confiance aux médecins. Quelles études sérieuse et indépendantes sur infantrix ou prévenar ? ou sont les données ? Il serait tellement simple de balayer cela d'un seul coup de torchon : santé publique, données publique.

Édit du 10 très tôt : mon commentaire est reviendu sur le blog en question Les mystère de la vie.

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oui, un article bien glauque qui tape sur les écoles alternatives.
Publié par The Troll le 13 02 2018

Je viens de lire la critique acerbe à propos du film "Une idée folle" (on l'aurait bien deviné sans le lire), du prof de lettre tenant blog laviemoderne.net - http://laviemoderne.net/grandes-autopsies/168-une-idee-glauque

Ce qui frappe le plus dans cette tribune plus engagée que réflexive est l'adultisme. Cette propension d'une bonne partie des adultes (et une plus grande partie encore des enseignants) à traiter les enfants comme... des enfants (statique) et non comme des adultes en devenir(dynamique). Je vais faire une précision tout de suite, parce que des mauvaises langues comme celle de cette article pourrait poser la question idiote 'alors ils ont le droit de ne pas se coucher, boire de l’alcool et se droguer ?'. En fait ils ont le droit si cela ne met pas en danger leur sécurité. Ainsi si vous trouvez possible qu'un adulte puisse le faire, l'enfant peut le faire, avec une certaine gradation, pas de sexe à 5 ans par exemple. Mais l'enfant de 5 ans, par nature ne veut pas de sexe.

Ainsi, par exemple il ne viendrait jamais l'idée à une personne d'imposer à un adulte une lecture en particulier, même s'il n’accroche pas, tandis qu'avec les enfants c'est pour leur bien. Il est là le cœur du truc "C'EST POUR LEUR BIEN". Peut être pas en fait, involontairement. Est-ce que l'école à pour but l'émancipation ? Par exemple comment apprendre à un enfant à s'interroger sur les structures sociales et de pouvoir s'il DOIT obéir sans discuter aux enseignants, s'il ne peut remettre en cause une décision qui impacte son expérience éducative (par exemple, privé d'expériences dans les TP parce que l'enseignant juge que c'est trop le bordel ?), lorsque les punitions sont imposées et non discutées, lorsque dès le plus jeune age on 'note' et valorise les comportements 'conformes'. On se demande ensuite pourquoi la majorité des adultes suivent comme des moutons : parce qu'on leur a appris, tout simplement, dès le plus jeune age. Alors, effectivement si on pense que rentrer dans le moule, sans avoir la tête qui dépasse pour être 'heureux' dans sa vie toute tracée d’obéissant est la ligne bleue des Vosges, effectivement c'est un choix valable, mais si l'objectif est de leur fournir les outils pour dépasser les structures sociales sclérosantes et asservissantes de cette société, ce n'est pas bien productif, voire contre-productif.

Autre chose qui m'interpelle, c'est la grande guerre entre apprendre (c'est le bien) et apprendre à apprendre (qui est le mal). On peut le poser d'une autre manière : quelle adulte se souvient de la masse molaire du carbone ? Pourtant il l'a appris à l'école... et oublié. Qui même se souvient juste de ce que cela représente ? Pourquoi si peu de monde se souvient ? parce qu'on ne l'utilise pas régulièrement et le cerveau élague les circuits neuronaux dont on ne se sert pas. De cette manière ne serait_il pas plus productif d'apprendre à apprendre (et renforcer ces circuits neuronaux), plutôt que des informations pointillistes et isolées qui seront oubliés l'année suivante ?

L'exemple des TPE (et des dossiers technologique) est frappant,la très grand majorité est une 'somme' de descriptions collées les unes aux autres sans réflexion profonde sur le pourquoi. Parce que les élèves ne savent pas faire, parce que les circuits neuronaux d'apprentissage ont été élagués pour laisser la place à ceux de la mémorisation : on fait des fiches pour 'recracher le cours', on apprends les plans type des sujets pour les ressortir, on apprend à étaler sa culture... et ça passe. C'est le triste résultat le l'apprentissage de connaissances.

Parce que cette tribune qui est prise entre 2 feux doit combattre à dextre l'évolution de l'école voulant transformer le savoir en compétences (qui est exactement l'inverse) et à senestre l'apprentissage des savoir vers l'apprentissage de l'apprentissage (l'autre l'inverse). Tout l'article est une dénonciation des 'idéologies' (ou supposées) derrières les exemples, partant du cas particulier pour en tirer une généralité de sachant et montrant que dans l'EN (restant au cas général) ce n'est pas si mal. Oui, il y a des enfants heureux à l'école et SCOOP : ces enfants ne changent pas d'école, ils RESTENT. Je trouve intellectuellement minable de faire entrer la miviludes dans le circuit de la réflexion. Que vient faire les sectes la dedans ? Pour compléter le tableau, il ne reste qu'à invoquer la possible dérive vers la radicalisation et les écoles coraniques, histoire de bien pourrir la réflexion.

Oui SI l'école avait des classes plus petites, SI les profs avaient plus de latitudes dans le choix des pédagogies (il suffit d’assister à un contrôle de l'inspection d'académie pour comprendre ce qui est à l’œuvre), SI les profs n'étaient pas maltraités par l'institution (ils deviennent maltraitants), SI les élèves n'arrivaient pas en 6ème sans savoir lire, SI les élèves ne subissaient pas de harcèlement à l'école (dans l'indifférence de l'encadrement et la culpabilisation de la victime), Si les élèves n'étaient jamais humiliés par l'encadrement scolaire, OUI ces écoles (et l'instruction en famille) ne seraient pas en forte croissance.

Plutôt que de se battre contre elles, il vaudrait mieux passer son énergie à la transformation de l'école, écarter les professeurs toxiques, virer les IA qui sont à la ramasse, résoudre (et non pas les minimiser et les cacher) les problèmes de harcèlement et les parents reprendraient confiance dans l'école.

Alors oui, ces écoles sont chères et donc réservées à une classe sociale plutôt favorisée, mais c'est un peu du foutage de gueule cette argumentation. Est-ce que les enfants du CAC40 ou des politiques vont au collège Paul Doumer ou Pablo Neruda ? Non, mais tout le monde s'en fout, ce n'est pas important, par contre pour dire du mal des écoles alternatives, cette barrière financière à l'entré est un soucis.

On peut même se poser la question des études, quel est le but de faire un master pour se retrouver à faire des frittes chez macdo ou de faire du secrétariat chez un plombier ? Ainsi l'évolution de l'école, venant de la base de la pyramide, est le juste reflet de l'évolution de la société : l'impossibilité de se projeter dans un avenir professionnel radieux et la mise en place de stratégie compensatrice : la création d'un univers de possibles différents, humainement plus riche, en vivant en marge, favorisant alors un apprentissage permettant le développement personnel plutôt que la conformité sociale esclavagiste. Ce qui est exactement la philosophie des colibris (qui n'est pas une secte, l'EN serait plus une secte qu'eux): vivre en marge de ce monde broyant l'humain plutôt que de tenter de se hisser à la place de celui qui va broyer l'autre, pour ne pas être broyé soi même : ni bourreau ni victime.

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