Le médecin paternaliste.... et censeur
Publié par The Troll le 10 10 2017

Je vous pose ici le commentaire que j'avais mis sous le billet d'un médecin se plaignant d'une consultation-confrontation avec un papa à propos de vaccins, ce 'médecin' chouinait d'être tombé sur un abrutis qui sortait que des conneries. J'ai tenté d'apporter ma pierre à l'édifice, mon commentaire est resté en ligne, moins de 5 minutes.

Il se demandait dans le billet que faire, j'aurais tendance à lui dire d'écouter le patient et ne pas le prendre pour un con.De la même manière qu'il fait avec moi, en supprimant le billet, pensant qu'il ne vaut même pas une réponse. Et il se demande !!!

https://sylvainfevre.blogspot.fr/2017/10/la-confrultation.html

======= commentaire censuré =================

A problématique de fond est que les médecins sont pris entre 2 feux :

  • Leur volonté de soigner les gens, parfois même contre leur volonté (c'est pour leur bien) dans une forme de paternalisme impulsé par celui qui sait vs celui qui ne sait pas. Et d'ailleurs c'est bien illustré dans le billet.
  • Leur suivisme des directives des autorités médicales, car n'ayant pas trop de temps à consacrer à la recherche et au suivi des recherches, ils doivent bien se poser sur un ligne et il semble évident que se poser sur la ligne majoritaire est la bonne solution, confortable en plus, généralement.

Pour de nombreux cas en médecine, c'est effectivement la bonne solution, appendicite par exemple, ou bras cassés, un peu de fièvre...

Mais pour la 'prévention' c'est bien plus délicat : quelles risques suis-je près à accepter pour mes patients pour quelles bénéfices ? Par exemple, je suis persuadé que les médecins enragent de voir leurs patients leur demander un irm (au cas où docteur) - alors même que cela pourrait détecter une tumeur au cerveau sans aucun signe clinique tellement elle est débutante. Parce que la pratique médicale (et les vendeurs d'irm) n'est pas encore arrivé à ce stade de prévention.

Pour la prévention, il y a également pour les actes 'médicaux' invasifs (chirurgie, prise de médicament, injections, rayons...) et là les risques ne sont pas nuls, jamais nuls en médecine, ceux qui disent le contraire sont des menteurs. Justement, les patients qui entendent leurs médecins dire qu'il n'y a AUCUN risques, alors même qu'ils connaissent autour d'eux des cas ayant entraîné complications ne font pus confiance au médecin, et parfois aux médecins. Combien de pédiatres ont injecté toutes les valences disponibles en expliquant que c'était obligatoire ? Combien de pédiatres (et de médecins) ont refusé de suivre (et menacé de dénoncer) un patient s'il n'avait pas toutes les valences, même les recommandés ? Plus qu'on ne pense. Mais c'est pour leur bien n'est-ce pas ? Parce que le médecin sait n'est-ce pas ? Ces même médecins qui ne veulent pas déclarer les effets secondaires. Ainsi on affirme qu'il n'y a aucun risques et lorsqu'un truc arrive on explique que c'est juste une coïncidence temporelle. On refuse de prendre en compte les cas suspects dans la famille pour vacciner à tout prix.

Voila le problème, c'est un problème de confiance : le médecin fait confiance aux autorités de contrôles, autorités désavouées et réformées en gros tous les 5 ans. Le patient ne leur fait pas confiance et donc pas transitivité ne fait pas confiance aux médecins. Quelles études sérieuse et indépendantes sur infantrix ou prévenar ? ou sont les données ? Il serait tellement simple de balayer cela d'un seul coup de torchon : santé publique, données publique.

Édit du 10 très tôt : mon commentaire est reviendu sur le blog en question Les mystère de la vie.

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oui, un article bien glauque qui tape sur les écoles alternatives.
Publié par The Troll le 13 02 2018

Je viens de lire la critique acerbe à propos du film "Une idée folle" (on l'aurait bien deviné sans le lire), du prof de lettre tenant blog laviemoderne.net - http://laviemoderne.net/grandes-autopsies/168-une-idee-glauque

Ce qui frappe le plus dans cette tribune plus engagée que réflexive est l'adultisme. Cette propension d'une bonne partie des adultes (et une plus grande partie encore des enseignants) à traiter les enfants comme... des enfants (statique) et non comme des adultes en devenir(dynamique). Je vais faire une précision tout de suite, parce que des mauvaises langues comme celle de cette article pourrait poser la question idiote 'alors ils ont le droit de ne pas se coucher, boire de l’alcool et se droguer ?'. En fait ils ont le droit si cela ne met pas en danger leur sécurité. Ainsi si vous trouvez possible qu'un adulte puisse le faire, l'enfant peut le faire, avec une certaine gradation, pas de sexe à 5 ans par exemple. Mais l'enfant de 5 ans, par nature ne veut pas de sexe.

Ainsi, par exemple il ne viendrait jamais l'idée à une personne d'imposer à un adulte une lecture en particulier, même s'il n’accroche pas, tandis qu'avec les enfants c'est pour leur bien. Il est là le cœur du truc "C'EST POUR LEUR BIEN". Peut être pas en fait, involontairement. Est-ce que l'école à pour but l'émancipation ? Par exemple comment apprendre à un enfant à s'interroger sur les structures sociales et de pouvoir s'il DOIT obéir sans discuter aux enseignants, s'il ne peut remettre en cause une décision qui impacte son expérience éducative (par exemple, privé d'expériences dans les TP parce que l'enseignant juge que c'est trop le bordel ?), lorsque les punitions sont imposées et non discutées, lorsque dès le plus jeune age on 'note' et valorise les comportements 'conformes'. On se demande ensuite pourquoi la majorité des adultes suivent comme des moutons : parce qu'on leur a appris, tout simplement, dès le plus jeune age. Alors, effectivement si on pense que rentrer dans le moule, sans avoir la tête qui dépasse pour être 'heureux' dans sa vie toute tracée d’obéissant est la ligne bleue des Vosges, effectivement c'est un choix valable, mais si l'objectif est de leur fournir les outils pour dépasser les structures sociales sclérosantes et asservissantes de cette société, ce n'est pas bien productif, voire contre-productif.

Autre chose qui m'interpelle, c'est la grande guerre entre apprendre (c'est le bien) et apprendre à apprendre (qui est le mal). On peut le poser d'une autre manière : quelle adulte se souvient de la masse molaire du carbone ? Pourtant il l'a appris à l'école... et oublié. Qui même se souvient juste de ce que cela représente ? Pourquoi si peu de monde se souvient ? parce qu'on ne l'utilise pas régulièrement et le cerveau élague les circuits neuronaux dont on ne se sert pas. De cette manière ne serait_il pas plus productif d'apprendre à apprendre (et renforcer ces circuits neuronaux), plutôt que des informations pointillistes et isolées qui seront oubliés l'année suivante ?

L'exemple des TPE (et des dossiers technologique) est frappant,la très grand majorité est une 'somme' de descriptions collées les unes aux autres sans réflexion profonde sur le pourquoi. Parce que les élèves ne savent pas faire, parce que les circuits neuronaux d'apprentissage ont été élagués pour laisser la place à ceux de la mémorisation : on fait des fiches pour 'recracher le cours', on apprends les plans type des sujets pour les ressortir, on apprend à étaler sa culture... et ça passe. C'est le triste résultat le l'apprentissage de connaissances.

Parce que cette tribune qui est prise entre 2 feux doit combattre à dextre l'évolution de l'école voulant transformer le savoir en compétences (qui est exactement l'inverse) et à senestre l'apprentissage des savoir vers l'apprentissage de l'apprentissage (l'autre l'inverse). Tout l'article est une dénonciation des 'idéologies' (ou supposées) derrières les exemples, partant du cas particulier pour en tirer une généralité de sachant et montrant que dans l'EN (restant au cas général) ce n'est pas si mal. Oui, il y a des enfants heureux à l'école et SCOOP : ces enfants ne changent pas d'école, ils RESTENT. Je trouve intellectuellement minable de faire entrer la miviludes dans le circuit de la réflexion. Que vient faire les sectes la dedans ? Pour compléter le tableau, il ne reste qu'à invoquer la possible dérive vers la radicalisation et les écoles coraniques, histoire de bien pourrir la réflexion.

Oui SI l'école avait des classes plus petites, SI les profs avaient plus de latitudes dans le choix des pédagogies (il suffit d’assister à un contrôle de l'inspection d'académie pour comprendre ce qui est à l’œuvre), SI les profs n'étaient pas maltraités par l'institution (ils deviennent maltraitants), SI les élèves n'arrivaient pas en 6ème sans savoir lire, SI les élèves ne subissaient pas de harcèlement à l'école (dans l'indifférence de l'encadrement et la culpabilisation de la victime), Si les élèves n'étaient jamais humiliés par l'encadrement scolaire, OUI ces écoles (et l'instruction en famille) ne seraient pas en forte croissance.

Plutôt que de se battre contre elles, il vaudrait mieux passer son énergie à la transformation de l'école, écarter les professeurs toxiques, virer les IA qui sont à la ramasse, résoudre (et non pas les minimiser et les cacher) les problèmes de harcèlement et les parents reprendraient confiance dans l'école.

Alors oui, ces écoles sont chères et donc réservées à une classe sociale plutôt favorisée, mais c'est un peu du foutage de gueule cette argumentation. Est-ce que les enfants du CAC40 ou des politiques vont au collège Paul Doumer ou Pablo Neruda ? Non, mais tout le monde s'en fout, ce n'est pas important, par contre pour dire du mal des écoles alternatives, cette barrière financière à l'entré est un soucis.

On peut même se poser la question des études, quel est le but de faire un master pour se retrouver à faire des frittes chez macdo ou de faire du secrétariat chez un plombier ? Ainsi l'évolution de l'école, venant de la base de la pyramide, est le juste reflet de l'évolution de la société : l'impossibilité de se projeter dans un avenir professionnel radieux et la mise en place de stratégie compensatrice : la création d'un univers de possibles différents, humainement plus riche, en vivant en marge, favorisant alors un apprentissage permettant le développement personnel plutôt que la conformité sociale esclavagiste. Ce qui est exactement la philosophie des colibris (qui n'est pas une secte, l'EN serait plus une secte qu'eux): vivre en marge de ce monde broyant l'humain plutôt que de tenter de se hisser à la place de celui qui va broyer l'autre, pour ne pas être broyé soi même : ni bourreau ni victime.

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Nous avons un gagnant
Publié par The Troll le 30 09 2017

À propos de l'augmentation du forfait hospitalier, qui passe donc à 20 euros par jour, même le jour de sortie, ce qui explique que pour l'hosto c'est un jour double : payé par celui qui sort et par celui qui rentre.Notre sinistre de la santé explique, non sans rire "ce forfait hospitalier n’est pas payé par les Français mais par les mutuelles".

J'avais oublié que les mutuelles avaient le droit d'imprimer des billets, moi qui pensait que ce que les mutuelles payaient c'est ce que les français payaient par les cotisations aux mutuelles.

Mais les mutuelles (et donc vous) c'est un peu la vache à lait des pouvoirs publics : qui sait ou se souvient que la gabegie sur la grippe H1N1 et les millions de doses commandés aux labos (jackpot à las végas) ont été payées... par les mutuelles (en fait : vous). Oh presque rien, 1 petit milliard, Trop cool non ?

Y a pas à dire, nous vivons une époque formidable : on pompe du fric à tous pour le donner aux potes.

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