cela faisait longtemps que je n'avais pas bondi, mais je tombe sur un article de marianne (oui je sais je dois avoir un coté sado-maso, plutôt coté maso d'ailleurs à lire ce truc) ou une 'géographe et économiste, professeure à la sorbonne' nous livre une réflexion d'une grande profondeur : en agriculture faut arrêter de délirer, le bio n'est pas mieux que le conventionnel et, je cite "Croire que la solution viendra de ces aimables jardiniers sur leurs microparcelles que les médias adorent mettre en avant est une utopie dangereuse."
Bon, rien que lire cette vaste blague permet de ne pas avoir à lire son article de merde. Mais si vous voulez un résumé, imaginez tous les poncifs que l'on nous sorts à propos de l'agriculture intensive, et vous serez bon : elle seul peut nourrir tout le monde, dans les pvd les paysans rêvent de s’acheter de la chimie (bon les suicides des cotonniers en inde à cause de monsanto, elle connaît pas trop, c'est une élite française, imbue d'elle même et distribuant de la propagande de la caste dominante et des lobbys qui financent la presse... et les universités), avant c'était nul mais maintenant promis ont fait attention, l'espérance de vie augmente preuve qu'on mange sainement enfin vous connaissez tous le truc... bon elle n'a jamais du faire un blind test entre une carotte 'industrielle' et celle du jardinier utopiste, preuve qu'elle raconte un peu n'importe quoi.
Sinon, elle ne se tiens pas trop au courant de ce qui se passe dans la vraie vie et pas dans son rêve de professeur (bon, être économiste ça permet de croire tout et n'importe quoi) : les sols s'épuisent et c'est un danger majeur pour notre survie, les ressources mondiales en potasse aussi... Et pour sa gouverne enfin non, pour la vôtre car elle est à la ramasse totale et à ce point c'est grave qu'une personne comme cela enseigne dans une faculté. elle devrait être journaliste/lobbyiste à la fnsea tellement elle est à coté de la plaque, la ferme du bec hellouin, produit jusqu'à 55 000 euros de légumes sur 1 hectare, sans machines, sans pétrole et sans chimie.
Pour donner un ordre d'idée, la france produit, en moyenne, un peu plus de 5 tonnes de blé à l'hectare à globalement 200 euros la tonne soit 1 000 euros (et on ne parle pas des intrants et du coût des machines). C'est sur que le jardinier utopiste est un mec dangereux.... mais seulement pour les lobbies et les décérébrés comme les économistes peuvent l'être.