CMT au secour du soldat médecine.
Publié par The Troll le 13 02 2018

Un,article d'un médecin ici : https://docteurdu16.blogspot.com/2018/01/bonne-annee-2018-et-bilan-2017.html porte un commentaire de CMT (médecin également) qui se lamente sur la hausse des médecines "alternatives" (les charlatans pour elle). N'arrivant pas à publier un commentaire là bas, je le publie ici, c'est en quelque sorte ma thérapie de groupe.

2 maîtres mots : discernement et EBM. Pour le faire bref : les maichants alter-médecines (je suppose que l'on met tout dans le même pots : homéo, phyto, naturo, ostéo, et autres plus fantasques : trucs quantiques, rebouteux (pas tous, on en fait entrer à l'hosto) enfin tout ce qui n'est pas soi) surfent sur la crédulité des patients pour faire de la merde, tandis que les médecins, par nature, font de la science.

Bon il y a plein de mauvais médocs, plein d'erreurs médicales de vrais médecins (au US c'est la première cause de mortalité), une iatrogénie représentant presque la moitié des malades et au moins 20 000 morts en france. On trouve facilement sur le net des médecins qui pointent (je voulais dire pleurnichent mais c'est un peu tôt) que les patients ne veulent pas suivre leurs traitements et que cela les mets en danger (sauf celui qui voulait pas prendre son médiator, sauf celui qui veut pas prendre ses statines, sauf celle qui a arrêté toute seule sa dépakine une fois enceinte, sauf....) enfin on a compris les gens meurent parce qu'ils n'écoutent pas leur vrai médecin et se laissent embobiner, sans discernements, par les charlatans.

sauf que... Les scandales sanitaires se suivent, les responsables ne sont pas punis et continuent à exercer (pas comme celui qui dit que les vaccins ne sont pas la panacée, lui on le radie direct, mais avec discernement hein), les labos ne sont pas inquiétés, la pharmacovigilance est le bras laborieux de big pharma, le pole santé et l'oniam ses 2 bras armés et la masse indistincte des médecins qui ostracisent, mais avec discernement, chaque personne ayant une pensée dissidente.

Je ne parle même pas d'une ministre qui arrive à dire, sans rougir ni regarder ses pieds, que ceux qui demandent des preuves et émettent des doutes sont victimes (ou acteurs suivant) de la théorie du complot. Est-ce que l'on pourrait affirmer alors que l'EBM est du complotisme ?

Et dans tout cela, faut tenir le cap moussaillon : du discernement pour garder confiance dans la médecine, sans qu'elle ait besoin de se remettre en question, sans nettoyer ses écuries, sans punir ses fraudeurs, sans contrôler, sans travailler à faire mieux. En fait, on cherche des abrutis.

C'est marrant dans les sceptiques aux vaccins, plus on est cultivé moins on y croit. Doit-on penser que plus on y croit et plus on est crétins ?

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La liberté du loup dans la bergerie.
Publié par The Troll le 06 01 2018

La liberté des uns s'arrête où commencent celle des autres. Si nous étions polis nous appellerions cela un truisme, mais sorti à tout bout de champ c'est juste une profonde connerie. Avant de pouvoir dire cela il faut être d'accord sur ce qu'est une liberté et ce qui empêche d'être libre. Intuitivement je dirais que vivre en société c'est faire des concessions sur sa liberté en échange d'autres contreparties.

Ainsi j'accepte qu'un policier dans la rue m'interpelle et contrôle mon identité EN ÉCHANGE de pouvoir circuler, librement et en sécurité. Le pouvoir que l'on donne au policier est une simple contrepartie au fait qu'il nous protège des agresseurs et qu'il ne s'en serve pas contre nous de manière abusive et autoritaire. La liberté du policier s'arrête dès lors que son action dépasse ses prérogatives. Si le policier passe sont temps à me harceler sans aucune raisons autre que son 'pouvoir', il opprime ma liberté à circuler librement et pacifiquement et perd de facto ce pouvoir qui lui a été donné par concession. Je ne sais pas si la violence est une solution, mais je peux comprendre que des jeunes de banlieue, perpétuellement contrôlés et humiliés par les forces de l'ordre, finissent par ne plus considérer les policiers comme un pouvoir juste et équitable et ne leur reconnaissent plus le droit d’empiéter sur leur liberté. Ainsi la liberté du policier DOIT s'arrêter où commence celle du jeune : circuler librement et pacifiquement. À partir du moment ou le policier sort de ce cadre, il n'est plus le représentant de l'état mais un ennemi (comme en temps de guerre) qu'il est légitime de combattre. Si demain des soldats d'un pays tiers venaient contraindre les gens à obéir à d'autres lois, tout le monde trouveraient normal de prendre les armes pour se battre. Mais si un policier fait fi des lois et joue au cowboy dans une cité, tout le monde détourne le regard et s'abreuve d'excuses toutes plus nulles les unes que les autres.

Dans un état de droit, ce policier devrait rendre des comptes à sa hiérarchie, hiérarchie qui devrait l'inciter très fortement à respecter les lois et la liberté des citoyens. Elle devrait le réprimer fortement dès qu'il sort du cadre de sa mission, car on ne le faisant pas, elle devient complice. En ne le faisant pas elle fait glisser l'état de droit vers le régime autoritaire de base des petits dictateurs. Est-ce que l'on est dans un état de droit lorsque des policiers peuvent tuer impunément des noirs dans la rue et continuer tranquillement à patrouiller ? Est-ce que l'on est dans un état de droit lorsque des policiers peuvent trafiquer des procès verbaux pour cacher leurs turpitudes en incriminant un simple citoyen et continuer à exercer ?

Ainsi parler de liberté revient rapidement à parler d'autorité. Parce que l'autorité est la garante du respect des libertés individuelles. C'est cette autorité qui à le pouvoir de faire juger les comportements attentatoires aux libertés. autorité et liberté, les 2 sœurs ennemies. Que se passe-t-il lorsqu'une autorité se sert du pouvoir déposé entre ses mains pour décider d'imposer de nouvelles règles qui ne font pas partie de celles librement acceptées ? Que ce passe-t-il lorsqu'une autorité imposent de nouvelles règles qui avantagent ses amis et vont à l'encontre des libertés individuelles ou du bien général ?

Il ne faut pas oublier que nous avons remis dans les mains de l'état le glaive et la balance de la justice EN ÉCHANGE que ce soit juste et équitable. Lorsque ce n'est plus le cas, lorsque certains sont toujours absous et d'autres toujours coupables indépendamment des faits, l'état perd de facto le droit au monopole de la justice et il est compréhensible, sinon équitable, que certains opprimés fassent justice eux même.

Que se passe-t-il lorsque le pouvoir est détenu par une personne ou par un groupe de personnes qui l'exercent sans contrôle, de façon autoritaire ?

Que se passe-t-il lorsqu'une personne s'arrange pour pouvoir exercer son pouvoir sans contrôle et décider seuls des lois à appliquer ?

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L'homme a-t-il besoin d'obéir à une autorité ?
Publié par The Troll le 26 11 2017

C'est une question fondamentale que l'on peut se poser. Est-ce que l'individu se sent bien en prison, lorsqu'il doit obéir sans trop se poser de question, plutôt que d'avoir à faire des choix et de les assumer.

C'est valable pour l'informatique : combien de personnes sont effarées par le nombre de distribution linux (alors qu'on sait c'est debian que l'on doit installer ;-) ) alors que pour windows c'est plus simple il n'y en a qu'un, généralement déjà installé sur le matériel. Et une fois sur linux, il y a tellement d'éditeurs de textes, de gestionnaires de fenêtres, tellement de tout que cette profusion éloigne une partie des utilisateurs potentiels.

C'est valable pour la médecine. Je parcourais le blog d'un médecin (et pas le plus obtus) qui lorsqu'une maman arrive avec un enfant dont les vaccins ne sont pas à jour dit "On peut même imaginer que je suis en droit voire que c’est mon devoir de le signaler aux autorités compétentes.".

J'ai bien tenté de poster chez lui, mais poster sur les sites blogger (propriété de googlen y-a-t-il un lien ?) est un enfer et chez lui soit je n'y arrive pas, soit c'est passé directement en spam (je ne sais pas).Donc je n'aurais pas réponse à mon questionnement que je vous livre :

"juste une petite question, lorsque vous dites :"On peut même imaginer que je suis en droit voire que c’est mon devoir de le signaler aux autorités compétentes.", Sur quels textes réglementaires (s'appliquant à cette maman) vous appuyez-vous pour imaginer que vous devez la "dénoncer" ?

Je sais bien qu'il y a le bateau fourre-tout de l'obligation des parents à faire ce qu'il y a de mieux pour la "santé" des enfants, mais alors nous arrivons sur le troll vaccination qui n'est pas un axiome, mais une théorie bien peu alimentée par des faits scientifiques et que la santé de nombreux bébé s'est fortement dégradée (certains en sont même morts) pour le 'banale' acte vaccinal.

Ainsi si l'enfant est HLA DR13, il est prédisposée à des réactions explosives aux stimulations immunitaires. Comment imaginer prendre le risque, par exemple pour l'hepB, alors que l'enfant ne sera plus protégé lorsqu'arrivera l'age ou il pourrait en avoir besoin ?

Donc sorti du contorsionnisme des parents irresponsables qui ne soignent pas leurs enfants, il reste quoi ?

Si vous avez une réponse, je suis très intéressé.

Si vous voulez lire son billet, d'ailleurs assez mesuré hormis cette 'servitude volontaire' qu'il semble s'imposer à lui même, c'est là :

sylvainfevre.blogspot.fr/2017/11/2-poids-3-mesures-1-ordre.html
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