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Gaspard Koenig est un jeune philosophe totalement libéral, voila ce qu'il dit :
Nous souffrons justement de cet enchevêtrement de micro statuts protégés ! Ces positions que vous qualifiez de stables me semblent s’apparenter souvent à de véritables rentes…
C’est un fait ! vous savez très bien qu’un CDI, notamment dans la fonction publique (mais pas uniquement…), donne la quasi-certitude de ne plus être remis en cause par de nouveaux entrants. Les carrières se résument trop souvent en une patiente ascension pour acquérir le statut d’« indéboulonnable » – est-ce vraiment ce dont rêvent les jeunes ?
Dans le bout d'article, on le sent comme une conclusion alors que ce devrait être une introduction. C'est assez malhonnête de la part d'un intellectuel de prendre un exemple pour en faire une généralité. En général on fait l'inverse : on prend une généralité et on montre un exemple et cette généralité n'est pas éthérée, elle vient d'une étude, de sondage et c'est le gros pourcentage et pas le pouillème à la marge. Ainsi prendre l'exemple éculé (et je reste poli) d'un cdi dans l'administration (alors que l'on semble entendre de toutes parts que l'on se tourne vers une précarisation de l'administration avec de moins en moins de poste et de plus en plus de précarité) est juste du foutage de gueule. Autant prendre l'exemple de la mère de famille en contrat précaire dans une entreprise de nettoyage qui ne sait pas si le mois prochain elle aura assez d'heures pour boucler son budget. qui est obligé d'accepter le harcèlement constant pour garder son poste qui est d'une importance vitale.
Parce que c'est cela dont parle notre penseur à la petite semaine. Il semble vouloir d'une société de précarité ou tout le monde bouge souvent pour une ascension active, sautant de poste en poste, de métier en métier. Bon lui il restera toujours au même endroit à regarder du haut de sa tour en donnant le nord à cette génération perdue qui ne comprend pas.
Ce que je propose à cet apprenti penseur est de vivre pendant 10 ans à la place d'un ouvrier; sans utiliser ses réseaux, sans publier de 'livre' de ses pensées, avec la peur de se retrouver au chômage, de perdre sa maison en devant toujours rembourser un crédit. Ah, mais je sais bien, il suffit de ne pas acheter de maison pour être toujours prêt à déménager pour trouver un autre petit boulot à 500 km.
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AJOUT DU JOUR Ce qui est bien avec les "(néo)libéraux" c'est qu'on les voit venir de loin. Comme nous sommes en chômage de masse, il faut détruire le cdi. si nous étions en plein emploi (et donc en manque de main d’œuvre ou vous trouvez vraiment du travail en traversant la route) je suis persuadé qu'il le défendrait comme nécessaire à la "stabilité" des entreprises. Le truc avec les "(néo)libéraux" c'est qu'ils pensent que l'économie prime sur tout, une sorte de dégénérescence de la pensée.