Je dois avoir un petit coté sado-maso, mais je suis retourné lire chez les... vous savez... le billet précédent. Et forcément article sur les retraites, écrit et commenté par cette "élite" de gens instruits qui disent que ce système par répartition est une pyramide de ponzy. que la solidarité entre génération ne peut marcher et qu'il n'y a que la gestion individuelle et les autres se démerdent.
Quant à réformer une arnaque à la Ponzi, bon courage pour obtenir un résultat sérieux à partir de réformettes n’attentant en rien aux principes vérolés qui servent de base.
Pas besoin d’un ordinateur pour cela… Mon prof d’histoire-géo en seconde, en 1979, nous a expliqué ce qu’était une pyramide des âges et son utilité en nous démontrant que le système de retraite par répartition était voué à sauter au plus tard en 2030.
Ainsi ils nous expliquent doctement qu'à la fin de la guerre avec beaucoup plus d'actifs que de retraités (qui ne vivaient pas très vieux) c'était soutenable, mais maintenant avec pratiquement 1 pour 1, ce n'est plus possible et qu'il faut supprimer ce système inique. Mais ces demis-instruits oublient de dire qu'en 1949, le PIB était de 13 milliards et qu'il est aujourd'hui de 2 500 milliards. Je pense qu'il y a matière a une discussion un peu intelligente (et donc pas avec eux) pour analyser les possibilités de gestion des systèmes de retraites.
Mais le pire de tout étant que ces demis-instruits, du fait de leur manque d'humanité (ce truc qui fait relation avec l'autre que l'on ne connaît pas) ne voient pas l'éléphant dans la pièce. Ce n'est pas le nombre de cotisants qui importent, mais le volume global des cotisations. Quelle différence entre 1000 personnes qui gagnent 1000 euros et une personne qui en gagne 1 000 000 ? je n'en trouve pas. Ainsi donc, le souci est donc bien la tendance à la baisse des rentrés de cotisations par un "tassement" (jolie euphémisme non ?) de la masse salariale. Tassement qui s'explique facilement par une baisse relative des salaires et une diminution du travail salarié. Forcément puisque tout a été désindustrialisé, robotisé (robots qui ne paient pas de cotisation — hint : point réflexion), délocalisé.
Et donc ces demis-intelligents (que j’appelle dans le billet précédent (une histoire d'intelligence émotionnelle) des "cons") se disent que les gens n'ont qu'à se démerder tout seul dans un monde globalement sans travail. Je ne sais pas trop comment ils imaginent que les gens vont trouver de l'argent à économiser pour leur retraite (probablement en les confiant à des fonds de pensions qui seront peut-être là au moment où ils devront rendre l'argent - souvenez vous d'enron). Alors moi je sais, ils sen branlent c'est de demerdensisich de ceux qui se "croient" intelligents et que la moindre parcelle d'intelligence émotionnelle montre que ce sont juste des cons.
En fait, ils tapent sur makron, mais ils sont faits de la même argile, cette sociopathie de bon aloi de clui qui se croit au-dessus des autres parce qu'il est un peu plus instruit, mais en fait, pas intelligent.
D'un point de vue politique (au sens propre) et humain, de la même manière dont on peut juger une société à la manière dont elle traite les plus faibles, le système de retraites en est un corollaire. Soit on veut une retraite par répartition ou la société est par nature solidaire et ou la génération des actifs prend soin de leurs parents (la génération des retraités). Dans cette société, le but d'un pouvoir politique est de favoriser le travail des actifs, des bons salaires (et donc des bonnes cotisations). en gros on fait attention à nos "jeunes". Et il y a l'autre vision, la retraite par capitalisation où tout le monde s'en branle de l'autre et ou, obligatoirement, le but est de "pressurer" nos "jeunes" (les actifs) pour assurer le rendement des capitaux (l'argent qui est gagné est pris à d'autres). Le souci est que cela implique obligatoirement une spirale descendante, chaque génération étant plus pressurée que la précédente à cause de la loi des rendements décroissants. D'ailleurs il suffit de regarder ce que nous sommes en train de vivre actuellement pour vérifier ce simple fait.